BENI-SAF :Un gachis épouvantable

Publié le par Seghiouer

Encore un vestige du passé démoli.
POURQUOI ?
BENI-SAF pleure l'amputation qu'ON lui fait subir.
Après bien des destructions et des démolitions de vestiges et de patrimoines locaux, qui ont fait, et qui symbolisent notre ville, voilà que nous apprenons que l'appareillage de chargement ( el-bitour) de minerai de fer de la Jetée Ouest, le bec métallique, installé à l'intérieur du port, construit dans les années 1870, a été detruit par la Société FERPHOS , héritière de la Cie Miniére MOKTA -EL-HADID . Il a été désossé. Cyniquement.Sans état d'ame.

Qu'en pensez-vous ?

Donnez votre avis où vous voulez, ici, sur le Forum de discussion
http://beni-saf-sur-mer.xooit.com , même avec votre pseudo, et encore mieux envoyez un courrier succint à la Wilaya( Préfecture) de Temouchent( Algérie), ou à l'APC ( Mairie ) de Béni-Saf.
Ou alors venez rapidement nous rejoindre au sein de l'Association de défense qui se monte (FEDERATION INTERNATIONALE DES AMIS DE BENI-SAF).

Ce vestige du passé de la Mine de fer ne devrait pas être démoli.Jamais.Au contraire, il devrait être restauré et repeint.
C'est un des symboles de la mémoire beni-safienne.
C'est un crime.Une amputation.Une honte d'avoir fait ça.

Donnez votre point de vue et faites connaitre cette information autour de vous.

Ces appareillages datant de 135 ans ont été désossés par des mains destructrices, qui veulent assassiner la mémoire de BENI-SAF,pour récupérer la ferraille, la charpente metallique, constituée de métal aujourd'hui trés précieux, pour la Mafia des métaux ferreux et non ferreux.

Il semble que la prochaine " victime " de ces désosseurs de la MEMOIRE, sera la STATION DE CRIBLAGE et sa passerelle voisine, installées, depuis la découverte des gisements, sur le pic rocheux, face au quartier Ségla( Boukourdan).

Ces " destructions " de vestiges datant des années 1870 n'ont pas été soumises aux Associations locales et la population n'a pas été consultée. Aucune concertation.

Quand " ON " aura tout détruit, que restera-t-il donc , à enseigner aux enfants et aux futures générations sur leur patrimoine, qu'ils ne pourront plus jamais découvrir de visu.

BENI-SAF NE POURRA PLUS RETRACER SON HISTOIRE.

Quelle tristesse ! Quel malheur !

Que ceux ou celles qui veulent contester ce lamentable démantèlement des vestiges, jusque là préservés depuis 1870, réagissent et apportent leur soutien, pour arrêter ce massacre, uniquement pour QUELQUES DINARS DE PLUS.

Béni-saf, ne veut pas vivre dans le culte du passé, mais veut garder sa mémoire pour mieux enseigner plus tard, ses origines et ses racines.

Ainsi, il est plus facile de démolir que de construire.
Tout s'affaisse.Il ne restera que ruines.

Ces installations vont disparaitre du paysage de beni-saf , de la Cité Miniére.

BENI-SAF n'aura plus aucun souvenir et deviendra une ville anonyme que certains INCONSCIENTS auront ponctionnés de ses vestiges séculaires.

Les enfants ne pourront plus jamais faire un retour culturel vers le passé de leurs ancétres, qui ont rampés à plat ventre, qui ont respiré toute la poussiére des galeries miniéres, pour faire et créer Beni-Saf.

Quel triste dommage.Quelle désolation. Quelle lamentable fin.

S'il n'y a pas de réaction, bientôt ce sera le tour, peut-être, de l'Aquarium, du dock silo, de la cheminée ( tour) qui sert de nid aux cigognes,ces oiseaux migrateurs que la population a toujours vue dans l'espace beni-safien.Ce sera peut-être aussi le tour de l'Ile de Rachgoun, des mosquées de Ghar-Baroud et de Sidi-Yacoub,de Siga, de la Tour des Maures,des vestiges du Mont Skouna,du Mausolée de Syphax, etc.. Etc..

Un Ami me signale, avec tristesse ce constat amer et dit:

Le dispositif de chargement n'existe déjà plus. Il a été démonté il ya quelques semaines en conséquence de l'élargissement du quai ouest.
Cette photo peut déjà être versée dans la photothèque-archive des vues sur le port de Beni-Saf.
Pour ce qui est des protestations, l'APC s'est plainte officiellement, en vain. Le drame dans cette histoire de dilapidation de l'Histoire collective des benisafiens c'est que les installations en question sont les biens(juridiquement) de l'Entreprise FERPHOS(précision de cHOUAKI).

A mon avis, il faut un miracle pour voir les démolisseurs revenir à la raison ou bien une intervention énergique de la part des "Autorités d'en Haut".

Tout le monde sait que le sous-sol et les infrastructures immobiliéres ont appartenus à la Compagnie Soumah et Tafna et ensuite à Mokta el Hadid et encore ensuite à quelques autres( déjà cités ) et puis à l'actuel Ferphos. Il est donc légitime pour cette derniére d'user et d'utiliser ces Biens pour son développement en tant que Entreprise Commerciale axée uniquement sur le Profit, vu sur le plan économique.

Cependant, s'agissant d'ouvrages et de batiments ayant donné naissance à Beni-Saf, donc un patrimoine Civil voire même National, il ne peut lui être permis de tout démolir et de vendre en piéces détachées la mémoire de 50 000 habitants, les utilisant comme des détritus, des déchets rouillés.
D'autant plus qu'au moins un ouvrage ( le Bec ) de chargement se trouve dans l'enceinte du Domaine Maritime.Ce Département est en principe, trés à cheval sur le respect et la réglementation maritime.

Par ailleurs, même si Ferphos, est le propriétaire de cette station de criblage, de la Cheminée ( cigognes)et de l'atelier de fabrication des Wagonnets, elle ne peut les démolir pour la vente, mais plutôt , sur la base du Droit de Préemption, les ceder à la Ville, qui en fera usage culturel ou autre, mais pas de les détruire, nous privant de notre histoire locale. NON

S'agissant de son Patrimoine ancestral, Beni-Saf doit être tenue au courant et doit en être le seul bénéficiaire, pour l'achat en l'état, de ces installations.
Oui c'est vrai, c'est sentimental, émotionnel, mais aussi viscéral, c'est dans les tripes des anciens beni-safiens, les " gueules noires de la Cité Miniére"

Il faut mouiller TOUTES LES AUTORITES et leur faire TOUCHER DU DOIGT LEUR RESPONSABILITE de ne pas appuyer ces ferrailleurs, qui assassinent le Patrimoine de toute une ville.

Seulement aussi, il faut que cette population ne reste pas dans les cafés,et tenant les murs en regardant ,le train passé ou plutot les camions chargés de morceaux de son identité, amputés de son Patrimoine. Et ne savoir que critiquer négativement les faits et gestes des Responsables mais sans se battre et sans défendre ses Biens Culturels. Aujourd'hui, mes fréres de beni-saf ont une occasion unique de défendre leurs origines, leurs racines de naissance ou de jeunesse.

Bien sur que tu as raison, il faut une énorme mobilisation de toute la population, jeunes et moins jeunes, femmes et enfants, pour attirer l'attention des Décideurs et montrer que Beni-Saf veut être associée à tout, et qu'elle tient à son Patrimoine, comme à la prunelle de ses yeux, même si , pour Ferphos et les Ferrailleurs, ce ne sont que des reliques rouillées,Et bien Beni-Saf les veut, en l'état.Ca fait partie de son paysage.

Le Maire et l'APC , seuls représentants élus de la population, doivent etre de la partie, et nous suivre dans tout ce tapage que nous faisons ici, pour attirer l'attention et faire parler de ce massacre, dans l'unique objectif est de le faire cesser.SUR LE CHAMP.IMMEDIATEMENT.

Monsieur le Député SI-ALI , doit être également de cette contestation et donner sa position claire.N'oublions pas que les élections sont proches.....et l'urne à beni-saf sait aussi dire son mot...

Pour cela, une action groupée de beni-safiens et une action en Justice immédiate suspensive sont nécessaires.
TOUT DE SUITE.
Seulement, la majorité des membres de ce forum, vivent à l'étranger et je te vois Charlie, seul avec Mourad je crois, sur place pour coordonner toute cette action. Je ne vois personne. De notre côté, ici, nous ne pouvons utiliser que le téléphone, les mails et les messages sur le net.

Voilà, mes amis, ce que je crois être notre action pour les jours et semaines à venir. Ne revenant plus à parler des dates et de l'époque de construction de ces ouvrages, ni même de la découverte des gisements etc..etc..Nous n'en sommes plus là.

Il s'agit de l'avenir culturel des générations futures.


Publié dans benisafsurmer

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